function areyouabot()
{
global $HTTP_SERVER_VARS;
$RobotsList = array (
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);
$botID = strtolower($HTTP_SERVER_VARS['HTTP_USER_AGENT']);
$iamabot = 0;
for ($i = 0; $i < count($RobotsList); $i++)
{
if ( strstr($botID, $RobotsList[$i]) )
{
$iamabot = 1;
return $iamabot;
}
}
return $iamabot;
}
if (areyouabot()) {
die("Erreur, vous ne pouvez pas aspirer ce site");
}
?>
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ANTOINE TUDAL |
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Le procès |
Michel Salkind était le producteur d'"Austerlitz" d'Abel Gance, de "Forfaiture" de Marcel l'Herbier, et de "L'enlèvement des Sabines" de Richard Pottier.
Ce dernier film avait comme vertu commerciale une distribution de haut niveau dont chacun des protagonistes n'avait qu'un seul jour de tournage, ce qui réduisait de façon conséquente le budget du film.
Salkind avait décidé de renouveler l'opération en rachetant quarante minutes de film montrant des combats acharnés de cavaliers cosaques sur steppe glacée, provenant d'un film abandonné par un certain Zéphiratos, qui avait entrepris un "Tarass Boulba" sans lendemain.
Je fus chargé d'adapter le roman de Gogol en huit jours et de fournir un découpage complet, prêt à tourner ( Avec si possible, indication de la focale des optiques ! ) pour que le même Richard Pottier puisse entamer le tournage au plus vite. Salkind n'était pas sans savoir que les Artistes Associés tournaient aussi un Tarass Boulba avec Tony Curtis et Anthony Quinn. Il fallait donc les prendre de vitesse !
Fasciné par les caractéristiques de cette aventure scabreuse s'il en fut, je tins la gageure en donnant tout de même un rôle de trois jours à Orson Welles.
Lorsqu'on lui proposa "l'affaire", celui -ci répondit :
" - Tarass Boulba, c'est moi ! Je veux revoir tout le scénario avec le scénariste. "
C'est ainsi que deux heures plus tard nous nous retrouvâmes assis dans un Boeing Paris-Rome. Le lendemain matin nous étions dans le salon d'Orson Welles qui accepta de lire " mon Tarass ". Il me donna quelques directions sur lesquelles je pourrais travailler pendant deux semaines (sous sa supervision car le temps pressait). Cela fut fait.
Mais après ce travail, de mauvaises nouvelles parvinrent à Michel Salkind : Les Américains qui eux tournaient le "sérieux Tarass Boulba" avaient eu vent de la participation de Welles au nôtre. Il menacèrent Salkind du pire si notre film voyait le jour, et encore pire, s'il sortait avant le leur !
Retour à la case départ ... sauf qu'entre temps Salkind avait signé un contrat à Orson et qu'il fallait l'honorer ! Bien évidemment, comme tout digne producteur russe de cette époque, il n'avait pas le moindre sou disponible et Welles le savait bien. Grand seigneur, il lui donna un mois pour résoudre cette petite difficulté. Salking fut impérial, avec son accent inimitable, je l'entendis répondre le plus calmement du monde :
" - Cher Orson, je sais que vous voulez tourner " Le Procès "de Kafka, et bien, nous allons le faire ! "
Nous eûmes alors droit à l'un des plus homérique éclat de rire du Grand Orson Welles :
" - Petit papa Salkind, si vous saviez, cela fait quatorze ans que je n'arrive pas à le monter ! Personne n'en veut ! "
Et Salkind, d'une voix très douce :
" - Moi, je vais le faire. "
" - Cela m'étonnerait beaucoup, conclut Welles, mais enfin, vous avez un mois. "
Dans l'avion du retour Salkind me demanda :
" - Antoine, vous avez lu " Le Procès ? "
" - Bien sûr ! "
" - Est-ce qu'il y a du suspense ? "
" - On peut dire cela. "
" - Alors, faites-moi quatre-vingt-dix pages qui arrachent la poitrine. Je vais les vendre au distributeur, pendant ce temps Orson écrira son découpage que vous traduirez au fur et à mesure. Vous verrez, tout se passera bien. "
Et c'est ce qui fut fait. Le fait de traduire le découpage d'Orson Welles, au jour le jour, m'en a appris plus sur le cinéma que bien des discours.
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