function areyouabot()
{
global $HTTP_SERVER_VARS;
$RobotsList = array (
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$botID = strtolower($HTTP_SERVER_VARS['HTTP_USER_AGENT']);
$iamabot = 0;
for ($i = 0; $i < count($RobotsList); $i++)
{
if ( strstr($botID, $RobotsList[$i]) )
{
$iamabot = 1;
return $iamabot;
}
}
return $iamabot;
}
if (areyouabot()) {
die("Erreur, vous ne pouvez pas aspirer ce site");
}
?>
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ANTOINE TUDAL |
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Les dimanches
de Ville d'Avray
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Romain Pinès, un ancien producteur russe qui avait travaillé à Hollywood, m'appela un jour de la part de Jules Dassin.
" - Je voudrais adapter un livre que vous n'avez certainement pas lu, parce qu'il n'a eu aucun succès. Si vous me dites que vous êtes libre en ce moment, je vous l'envoie. "
Je lui demandai le titre :
" - Les dimanches de Ville d'Avray, cela ne vous dira rien."
" - Je n'en suis pas si sûr, donnez-moi quelques minutes."
Je posai le téléphone et descendis dans une petite cave où la veille j'avais entreposé trois mille livres en vrac, rachetés à un ami bouquiniste. En dix secondes, je trouvai " Les dimanches de Ville d'Avray". C'était un signe. Tout fier, je revins au téléphone :
" - Je l'ai acheté hier ! Je vais le lire tout de suite. "
Il y eut au bout du fil, un : " Ca alors ! " émouvant, et je me mis à lire... ce torchon. Il n'y avait pas d'autre mot pour définir un petit roman visqueux, malsain et très mal écrit. Je trouvais cependant le thème de l'histoire très intéressant.
Le personnage principal était un amnésique qui hantait les étangs de Ville d'Avray dont j'étais voisin. Nouvelle coïncidence qui ne pouvait me laisser insensible. Je me mis au travail et inventai une nouvelle histoire qui ne conserverait que peu de choses de la trame du livre.
Un amnésique obsédé par la recouvrance de son identité, sachant qu'il n'y parviendrait pas seul, se rend dans tous les endroits où la foule passe, dans l'espoir qu'un jour, il croiserait un regard ami qui s'éclairerait et lui rendrait sa mémoire. C'était arrivé à mon père...
Dans le projet de film, le regard qu'il rencontrait était celui d'une petite fille de douze ans, abandonnée par ses parents. Et ce n'est pas sa mémoire qu'elle lui restitue, mais le calme intérieur du bonheur de communiquer avec quelqu'un d'aussi simple que lui.
Une communion entre deux âmes que le voisinage, la tête pleine de faits-divers sordides ne va pas comprendre, la psychiatrie non plus... Cela finira dans un massacre où les braves gens, gendarmes en tête, croiront avoir sauvé du pire une petite fille dont cette fois, la vie est bel et bien détruite !
Quand Romain Pinès lut ces dix pages, il posa la main dessus et me dit :
" - Tudal, si nous faisons ce film, nous aurons un Oscar à Hollywood ! "
En attendant la réalisation de cette prophétie, j'écrivis une continuité dialoguée de deux cent cinquante pages tandis que Serge Bourguignon qui devait réaliser le film, finissait de tourner un court-métrage au Tibet.
Lorqu'il rentra en France, après lecture du script :
" - C'est très beau mais ce n'est pas du tout comme cela que je vois l'histoire. "
" - Très bien, tu ne veux pas réaliser mon film, alors, je vais écrire le tien. "
Ce qui fut fait. Pendant ce temps, Romain Pinès cherchait désespéremment à trouver l'accord d'une grande production américaine.
La Fox, la M.G.M., les Artistes Associés, Paramount, tous avaient refusé, quand un jour, il rencontra sur les Champs Elysées, Sam Spiegel, patron de la Columbia à qui il confia ses désillusions. Et Spiegel qui avait produit une dizaine des plus grands chefs-d'oeuvre du cinéma, de dire :
" - Petit papa Pinès, ne vous en faites pas pour votre film, nous allons le produire tout de suite. J'appelle mon bureau. "
Aussitôt dit, aussitôt fait. Sam Spiegel entra dans la cabine téléphonique devant le Fouquet's et appela la Columbia pour demander qu'on mette le film en Production ( Il n'avait même pas lu le script ! )
Une trentaine d'années plus tôt, Spiegel qui n'était alors qu'assistant, avait pu grâce à l'appui de Romain Pinès, réaliser son premier film.
Ce fut le plus beau renvoi d'ascenseur auquel il me fut permis d'assister.
Nous terminâmes le découpage avec Serge Bourguignon. Hardy Kruger nous donna son accord pour tenir le rôle principal. Le casting permit de trouver une petite fille, Patricia Gozzi qui fit merveille. Le film fut enfin réalisé et sélectionné pour les Oscars. Il obtint en 1962 l'Oscar du meilleur Film étranger et nous fûmes nominés en 1963, Bourguignon et moi, pour l'Oscar du Meilleur Scénario.
Depuis, le film a fait une belle carrière, surtout à l'étranger. En France, le style de Serge Bourguignon n'eut pas l'heur de plaire aux nababs de la " Nouvelle vague " qui se sont livré pendant quelques années à une sorte de terrorisme intellectuel, pas toujours du meilleur goût.
A part Godard qui a libéré la pratique cinématographique assez convenue jusqu'à lui, les autres, le temps passant, sont devenus à leur tour bien classiques.
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