function areyouabot()
{
global $HTTP_SERVER_VARS;
$RobotsList = array (
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);
$botID = strtolower($HTTP_SERVER_VARS['HTTP_USER_AGENT']);
$iamabot = 0;
for ($i = 0; $i < count($RobotsList); $i++)
{
if ( strstr($botID, $RobotsList[$i]) )
{
$iamabot = 1;
return $iamabot;
}
}
return $iamabot;
}
if (areyouabot()) {
die("Erreur, vous ne pouvez pas aspirer ce site");
}
?>
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ANTOINE TUDAL |
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Les chevaliers du ciel |
François Villiers, le réalisateur de "Jeux interdits" était bien ennuyé. Il devait s'attaquer aux albums de bande dessinée de Jean-Michel Charlier qui avaient été adaptés pour la télévision par René Wheeler. Or, celui-ci (dixit Villiers) avait confondu l'Escadrille des Cigognes des années soixante avec celle de Guynemer ! Il fallait donc tout reprendre à zéro. Après avoir rencontré Charlier, je me lançais dans la lecture attentive des 23 premiers albums de "Tanguy et Laverdure". Il n'y en avait honnêtement qu'un seul, le premier, qui convenait à une adaptation filmée. Bien que les aventures de B.D. soient passionnantes, tous les autres albums n'avaient pas les qualités nécessaires : Le cinéma est un art du temps et la B.D. un art de l'espace.
J'eus un peu de mal à convaincre Charlier du bien fondé de mon analyse mais François Villiers abonda dans mon sens. Finalement, je proposai de revenir dix jours plus tard avec vingt sujets possibles parmi lesquels Charlier - qui était lui-même pilote - pourrait choisir en connaissance de cause. Après quoi, je développerai les péripéties sous son contrôle, dialoguerai les parties dramatiques et lui, les termes techniques. Une longue aventure commença... Nous parvînmes à boucler les treize premiers épisodes et à les faire accepter par le producteur et l'Armée de l'Air qui fut assez tatillonne sur le choix de l'acteur principal. J'avais proposé le nom d'André Laurence - le parfait Thibaut des Croisades - Bon comédien, adroit cascadeur, plein de charme -. Mais il fut objecté qu'il était impensable qu'un acteur canadien joue un officier français ! Un preux chevalier Franc, soit , mais un beau pilote français : Non ! Bref, Claude Giraud n'étant pas libre non plus, c'est Jacques Santi qui prit les commandes du rôle et s'en tira fort bien. Pour le comique, Charlier voulait Jacques Balutin. Je m'acharnai à imposer Christian Marin et j'eus gain de cause. J'ignorai que pendant une quinzaine d'années, il aurait un mal fou à trouver du travail au cinéma et à la télévision. Il était Laverdure ; on le jugeait inemployable pour d'autres personnages. Heureusement, le théâtre lui a donné toutes ses chances.
Avant même que la première série ne soit tournée, nous savions qu'il y en aurait une deuxième et vraisemblablement une troisième. Quatre années de travail, de nouvelles histoires à inventer et une collaboration, parfois difficile mais de bon aloi.
Les sujets originaux qui constituèrent les trois séries furent adaptés sous forme d'albums de B.D. Mais ni François Villiers, ni moi, ne touchâmes un centime de droit d'auteur sur ces albums qui s'intitulèrent désormais "Les chevaliers du Ciel", titre imaginé par François Villiers, tandis qu'Uderzo avait eu droit à vingt pour cent sur les droits télévisuels des "Tanguy et Laverdure" dont pourtant il n'y eut qu'un seul album porté à l'écran.
Si parfois les scénaristes se mettent en grève, c'est qu'il y a dans la réalité, des scénarios économiques qui dépassent la fiction.
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